Emma, qui rêvait d’une passion semblable à celles des romans qu’elle dévore, se retrouve mariée à un médecin de campagne insipide et dépourvu d’ambition. Elle défie l’ennui avec deux amants et des extravagances, mais les tracas financiers et la lâcheté masculine auront raison de son phantasme et de sa vie.

Plongée dans l’histoire d’Emma Bovary, cette jeune femme en quête d’une passion merveilleuse : pleine de gens idéaux, avec des pensées idéales, dans des corps idéaux… Hélas, la vie n’a rien de ce décor romantique. Comment échapper à l’ennui ? Pour elle, pas de métier, pas d’activités sociales, pas d’amies… Alors ?
Alors, l’invasion des fantasmes !
Des figurines, de petites poupées, des objets bien sûr, des voix enregistrées, quelques images symboliques, des musiques en accord, la belle présence et la voix claire de la comédienne… La Compagnie des Karyatides nous offre un bijou fragile et précieux, en composant un univers de grand raffinement avec des objets kitsch ou quotidiens. On en ressort avec l’envie de lire enfin Flaubert !

« Madame Bovary » est un co-accueil du centre culturel de Leuze et du Service Provincial des Arts de la Scène.
Avec le soutien des tournées Art et Vie.

« J'ai découvert que le vide peut se danser et que le vide, ce n'est pas que la peur". Et des peurs, pourtant, Charly en a : peur du noir, peur de l'absence, peur de mourir. Puis, ce vide la suit depuis toujours : elle a grandi "au pays du vide" – Péruwelz dans le Hainaut –, là "où il n'y a rien qui pousse".

Sur scène, deux silhouettes. L'une, c'est Charly. L'autre, c'est Jérôme. Elle tient, serré contre sa poitrine, un jerrican. Lui, guitare à la main, allume un briquet. Leurs regards se cherchent, se croisent. Elle hésite, bredouille. Elle ne sait pas "par quoi commencer". Alors, elle danse, virevolte sur la musique, plonge ses mains dans le terreau des souvenirs.

Entre confidence et récit de vie, l’écriture du jeune auteur Aurélien Dony nous plonge en pleine poésie, au cœur d’une intimité où chacun·e peut se reconnaître. Quel lien pouvons-nous tisser entre notre enfance et le territoire où elle a pris racine ? Qu’est-ce que cela implique pour la femme ou l’homme en devenir ?

Le jeune collectif L’Absolu Théâtre nous livre un manifeste pour un théâtre d’un genre nouveau, né d’un grand aveu : nous n’avons rien à raconter que nos histoires de rien et que nos vides à faire danser.

Avec le soutien des tournées Art et Vie

Réalisé par Alain Ughetto.

Début du XXe siècle, dans le nord de l'Italie, à Ughettera, berceau de la famille Ughetto. La vie dans cette région étant devenue très difficile, les Ughetto rêvent de tout recommencer à l'étranger. Selon la légende, Luigi Ughetto traverse alors les Alpes et entame une nouvelle vie en France, changeant à jamais le destin de sa famille tant aimée. Son petit-fils retrace ici leur histoire.

Dalva a 12 ans mais s'habille, se maquille et se vit comme une femme. Un soir, elle est brusquement retirée du domicile paternel. D'abord révoltée et dans l'incompréhension totale, elle va faire la connaissance de Jayden, un éducateur, et de Samia, une adolescente au fort caractère. Une nouvelle vie semble alors s'offrir à Dalva, celle d'une jeune fille de son âge...